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Si B2B et B2C partagent des points communs (malgré les apparences), il y a une différence fondamentale (et presque évidente) : l’audience. Un point essentiel pour le marketing de contenu. 1. Des objectifs spécifiques Adopter une stratégie de marketing de contenu en B2B se fonde d’abord sur l’expertise de l’entreprise. Son savoir-faire et ses compétences sont au cœur des messages, pour générer des leads, de l’engagement et des ventes. Alors que, en B2C, d’autres objectifs sont prioritaires comme par exemple la notoriété. Faire connaître sa marque c’est bien. Evangéliser sa cible pour développer une image positive, c’est mieux. 2. Une cible experte en B2B C’est un corollaire du point précédent Le public B2B a un niveau de maîtrise du sujet très important. Le contenu s’adresse d’abord à des experts et des connaisseurs. Avides de faits, d’études et de détails techniques, les pros veulent un contenu pour argumenter leurs choix et leurs décisions. Alors que le marketing de contenu B2C s’adresse à une cible plus générale. Certes, ils sont devenus plus informés mais leur implication dans la recherche d’informations est moins élevée (sauf dans des cas précis). 3. Une palette de médias plus large en B2C En B2B, les marchés sont plus limités en taille et les prospects semblent plus facilement identifiables. Pour acquérir des contacts qualifiés, il convient donc d’utiliser des supports plus professionnels et des médias sociaux adaptés (LinkedIn, Twitter). Alors que le marketing de contenu B2C offre un choix plus vaste de canaux de diffusion : publicité « classique » (presse, affichage, TV, etc.), canaux numériques et réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube, Instagram, etc.). 4. A chacun son langage et ses leviers psychologiques Le marketing de contenu en B2B s’appuie sur des processus décisionnels logiques. Comme de nombreux acteurs interviennent dans la décision d’achat, le processus est davantage rationalisé. Par contre, celle-ci est beaucoup plus simple en B2C. Le consommateur peut demander conseil autour de lui, mais il décide souvent seul. Et cela se retrouve également dans le ton employé. Utiliser un langage plus technique et du vocabulaire du secteur d’activité est indispensable. Alors qu’en B2C, il faut plutôt vulgariser le message et séduire le consommateur, en jouant notamment sur l’émotion. Sauf, naturellement, quand le sujet est plus technique (comme par exemple des produits pour bricoleurs avertis ou des produits de placement). Là, on se rapprochera davantage des codes B2B. 5. Une relation client plus complexe en B2B Le marketing de contenu B2B développe une relation client étroite et à long terme. Les actions de la force commerciale et du marketing sont complémentaires et indispensables toutes les deux. Avec les clients, l’un ne peut se passer de l’autre. Alors que l’intensité de la relation commerciale en B2C est beaucoup plus diffuse, bien que la relation digitale ait changé la situation La marque gère d’abord une relation avec un grand nombre qui la suit, sans pour autant développer des échanges étroits et personnels.
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